Presse
Sympathie pour le diable figure au palmarès des meilleurs films 2019 de 7 rédactions.
Le Point
par Bernard-Henry Lévy
« Le film réussit ce double prodige symétrique : saisir Marchand vivant et découvrir Sarajevo morte – d’un côté la légende ressuscitée de ce Martin Eden tragique que fut le reporter de guerre Paul Marchand et, de l’autre, la ville reconstituée sous son linceul de bombes. Ce film rend par-delà Marchand, un hommage lucide mais ému à la vingtaine d’aventuriers et esprits forts de la presse internationale qui découvraient, au même moment, que Sarajevo était redevenue la capitale mondiale de la douleur. »
Télérama
par Guillemette Odicino
« Un récit bouleversant adapté du livre choc de ce reporter de guerre français. Le résultat est exceptionnel : une plongée crue dans les entrailles d’un conflit, mais aussi le portrait fiévreux d’un correspondant de guerre obsédé par la vérité. Pas d’hagiographie de la part du réalisateur, Guillaume de Fontenay, mais un hommage sincère à ce héros de l’info trompe-la-mort, mélancolique et écœuré. Niels Schneider (Un Amour Impossible, Diamant Noir) crée un hallucinant Paul Marchand. Un engagement d’acteur à la hauteur de ce grand film de guerre immersif qui ne peut laisser indifférent. À couper le souffle. »
Slate
par Jean-Michel Frodon
« Film de guerre, thriller, film d’histoire, Sympathie pour le diable est aussi une tragédie, au sens où il s’agit du récit du destin d’un homme. Le film de Guillaume de Fontenay vibre selon plusieurs rythmes à la fois, rappelle l’importance et les limites du travail des journalistes évoquées avec une justesse rare. La remarquable interprétation de Niels Schneider ainsi d’ailleurs que des interprètes du collègue photographe, Vincent Rottiers, et de la traductrice fixeuse, Ella Rumpf, ces présences subliminales font la puissance émouvante du film. Un récit trépidant qui interroge l’effondrement moral de la fin du XXe siècle. »
FrenchMania
par Clémence Levanneur
« Guillaume de Fontenay réussit l’impossible : la précision et le chaos, un questionnement permanent sur le rôle du journaliste et un récit haletant, un grand film. Jamais grandiloquent ni dans ses choix esthétiques ni dans son discours, le film parvient à rendre limpide les enjeux politiques et intimes de ce conflit. Ce premier film, de Guillaume de Fontenay, est un choc. Niels Schneider y incarne avec engagement le journaliste Paul Marchand. Un chef d’œuvre de cinéma vibrant, d’une intelligence rare et en tension permanente. »
Écran Large
par Christophe Foltzer
« Il y a des films qui nous tapent dans l’oeil et il y en a d’autres qui nous démontent la mâchoire. Sympathie pour le diable, de Guillaume de Fontenay est incontestablement de ceux-là. Chronique hallucinante sur une ville piégée, et les gens qui tentent d’y survivre, le film ne vire jamais dans la complaisance ou dans le voyeurisme, mais, dans son intention de vérité, il ne nous épargne rien non plus. Sympathie pour le diable impressionne tant il fait preuve de maitrise. Il faut saluer l’extraordinaire performance de Niels Schneider (Un Amour Impossible, Diamant Noir) habité par le rôle, totalement méconnaissable. Sympathie pour le diable est bel et bien un très grand film. »
Oslobodjenje
par Nisad Selimović
«De Fontenay nous montre la guerre en face avec une caméra à l’épaule, couleur désaturée en format 4:3 et rend toute l’authenticité du siège de Sarajevo des années 90. Niels Schneider est convaincant en Paul Marchand – il est difficile de croire que l’on puisse interpréter un personnage avec plus de justesse. Il était jeune quand il a couvert les événements, mais contrairement à la plupart des journalistes, il n’a pas hésité à dire les choses telles qu’elles étaient, à condamner la communauté internationale et la FORPRONU. La brutalité au cœur de ce drame de guerre que Marchand a goûté jusque dans sa chair et est inévitable pour transmettre un peu de l’histoire du siège de Sarajevo. Le fait que le Festival du Film de Sarajevo ait eu peur de montrer un tel film aux gens qui ont vécu tout cela en direct et rater l’occasion de rendre hommage à un homme qui a témoigné de cette douloureuse vérité au monde est de la pure lâcheté. Si le Festival du Film de Sarajevo avait eu du courage, de Fontenay aurait non seulement reçu une place dans le programme central l’an dernier, mais il aurait également été récompensé du Cœur d’Honneur de Sarajevo. »
The Hollywood Reporter
par Jordan Mintzer
« Sympathie pour le diable fournit un témoignage de première main du siège de Sarajevo à travers les yeux d’un jeune rebelle. Le scénario est parsemé de moments de camaraderie et de compétition entre les journalistes, ainsi que de scènes d’une tension extrême lorsqu’ils se dirigent en bande vers les zones de guerre. Guillaume de Fontenay réussit plusieurs séquences à couper le souffle dans un film qui évite les clichés sur l’amour et la guerre alors que les dilemmes sont soulevés de façon convaincante dans un décor qui a été recréé au détail près. De Fontenay a un long CV de réalisateur de films publicitaires et démontre un ensemble de compétences impressionnantes à ce premier long métrage bouleversant. »
Le Nouvel Observateur
par Xavier Leherpeur
« La nervosité de la mise en scène, le cadre resserré au format carré et le tranchant du montage provoquent l’anxiété et la tension. Remarquable. »
Le Parisien
par Renaud Baronian
« Un film très fort, hyper-réaliste, indispensable. »
Ouest France
par Philippe Lemoine
« Puissant avec des acteurs habités. »
Le Figaro
par Renaud Girard
« C’est l’être le plus romantique et le plus romanesque que j’ai jamais connu. Sympathie pour le diable le fait revivre avec une force incroyable. Pour son rythme, pour sa beauté, pour le jeu de ses acteurs, ce film va rester une référence sur le métier de correspondant de guerre. »
L’Express
par Christophe Carrière
« Niels Schneider […] trouve la juste mesure. A l’image du film, impressionnant d’authenticité, dont on sort secoué. »
Le Figaro
par Etienne Sorin
« Sympathie pour le diable retrace avec force le parcours de Paul Marchand, une figure du journalisme, couvrant le siège de Sarajevo en 1992. »
Télérama
par Jérémy Couston
« Incandescente chronique du siège de Sarajevo vu à travers les yeux du reporter de guerre Paul Marchand (1961-2009). »
Le Dauphiné Libéré
par Jean Serroy
« Paul Marchand, le journaliste au cigare, à la personnalité forte et arrogante, c’est Niels Schneider, méconnaissable. Époustouflant. »
Paris Match
par Caroline Mangez
« Le saisissant « Sympathie pour le diable » dresse le portrait du journaliste Paul Marchand pendant le siège de Sarajevo. »
Culturebox – France Télévisions
par Jacky Bornet
« On croirait le réalisateur Guillaume de Fontenay embarqué dans le conflit au côté de Paul Marchand, comme s’il l’avait filmé en 1992. »
20 Minutes
par Caroline Vié
« Ce portrait d’un homme complexe fascine en faisant découvrir un métier passionnant. »
Les Fiches du Cinéma
par Marguerite Debiesse
« Adaptation du récit de Paul Marchand, correspondant de guerre haut en couleurs, ce film rend compte avec une grande justesse et d’empathie des terribles conditions de vie des habitants et des difficultés des journalistes durant le siège de Sarajevo. »
Le Devoir
par André Lavoie
« Marchand demeurera d’ailleurs un mystère tout au long de cette adaptation fiévreuse, énergique et crépusculaire, n’étalant jamais ses origines ou ses motivations premières sur le plan professionnel, toujours en action. Ce qui signifie que la caméra est constamment collée à ses trousses, vu le plus souvent de dos ou de profil, un étonnant travail de composition de l’acteur Niels Schneider. »
La Presse
par Marc-André Lussier
« Quand les notes de Brothers in Arms, la poignante chanson de Dire Straits, montent pendant que défile le générique de fin, on a instinctivement l’impression qu’un rouleau compresseur nous est passé sur le corps, mais on comprend aussi très vite combien l’expérience qu’on vient de vivre est essentielle. Parce qu’elle nous connecte directement à la réalité que vivent encore trop d’êtres humains, coincés dans des conflits aussi horribles qu’absurdes. Elle nous relie aussi à celles et ceux qui ont le mandat de nous en informer. Courageusement. »
Le Journal de Montréal
par Maxime Demers
« C’est effectivement une œuvre à la fois bouleversante et nécessaire que Guillaume de Fontenay signe avec ce film-choc tiré des récits du défunt reporter de guerre Paul Marchand. Il en résulte un film puissant et pertinent qui rappelle une fois de plus l’importance du journalisme. »
Radio-Canada
par Michel Coulombe
« Premier film puissant de Guillaume de Fontenay. Vous ne pouvez sortir de là indifférent, parce qu’il y a quelque chose de très fort. Et la grande force de ce film pour moi, c’est de nous présenter ce personnage, un écorché vif, dans toute sa complexité. Quand on regarde ce film aujourd’hui, on se dit « C’était la Bosnie en 1992, aujourd’hui c’est la Syrie. Est-ce que c’est vraiment différent? »
àVoir-àLire.com
par Gérard Crespo
« À la fois sobre et percutant, ce premier long métrage est un bon film de guerre qui présente une approche semi-documentaire du siège de Sarajevo et offre son meilleur rôle à Niels Schneider. »
Art et Essai
par Rédaction
« Niels Schneider est phénoménal. On ressort à la fois sonné et bouleversé de ce voyage aux confins de l’humanité et de la barbarie. Un témoignage de guerre d’une force et d’une fougue époustouflantes. »
Infiniti Vidades
par Marcos Vieira
« Le réalisateur parvient à l’équilibre entre le récit de la vie quotidienne des journalistes et les horreurs de la guerre qu'ils couvraient. »
CINE-WOMAN
par Véronique Le Bris
« Niels Schneider prouve une nouvelle fois qu’il est un des acteurs les plus intéressants du moment. Le travail de Guillaume de Fontenay est formidable.»
EL WATAN
par Ali Aït Mouhoub
« Un premier film puissant de Guillaume de Fontenay.»
Cineuropa
par Alfonso Rivera
« Long métrage coup de poing de Guillaume de Fontenay. »
Le Monde
par Thomas Sotinel
« Entre portrait du reporter de guerre en gloire et réflexion sur la place d’un observateur en enfer, ce premier long-métrage du réalisateur canadien Guillaume de Fontenay cherche avec opiniâtreté la juste distance face à son fascinant sujet, des réponses convaincantes aux interrogations légitimes que suscite le scénario. »
Première
par Thierry Chèze
« Là où Lojkine avait tendance à s’éparpiller en multipliant les sujets, Guillaume de Fontenay va droit au but avec un récit à l’os, une réalisation sans forfanterie qui fait surgir la violence avec une brutalité parfois insoutenable qui sied à son sujet. »
Le Journal du Dimanche
par Antoine Malo
« Le réalisateur canadien Guillaume de Fontenay ne cache rien des ambiguïtés et des transgressions du personnage (incarné par l’époustouflant Niels Schneider), qui n’en donnent que plus de justesse à ce premier long-métrage au style organique et enfiévré. »
La Croix
par Pierre Cochez
« Ce film est un conte sur l’utilité, et l’inutilité, du métier de journaliste. Comme l’indique son titre, il est aussi une description de la sympathie que l’on peut avoir pour le « diable » : à Sarajevo, le diable est dans les bombes, les blessés et les morts. Il rend la vie exceptionnelle, excitante. »
France Bleu
par Frédéric Fleurot
« La projection en compétition, au Festival de Saint Jean de Luz, du premier film de Guillaume de Fontenay “Sympathie pour le diable” a fait l’effet d’une bombe. »